Le baccalauréat approchant à grand pas, de nombreux jeunes étudiants sont probablement en train de cerner leur(s) future(s) formations avant d’entrer dans la vie active. Parmi la multitude de secteurs envisageables, la finance présente des atouts certains. Les débouchés sont nombreux, les rémunérations sont élevées, et les perspectives d’évolutions réelles. Mais quel cursus choisir pour démarrer la vie active de la meilleure manière ?
Quels métiers visés ?
Le secteur de la finance comprend tous les métiers centrés sur la planification et/ou la gestion des investissements, le conseil financier, les transactions sur les marchés, mais aussi le contrôle des finances en entreprises ou publiques. Vous l’aurez compris, les professions de la finance sont aussi nombreuses que variées, de l’employé de banque au gestionnaire de patrimoine en passant par les traders et les opérateurs fiscaux.
Les travailleurs de la finance ont donc pour mission de récolter et entreposer de l’argent, certes, mais aussi d’en disposer et de contrôler les sources de revenus. Toute entreprise ayant pour premier objectif de gagner de l’argent et de l’utiliser à bon escient, le travail ne manque pas !
Les cursus universitaires : des valeur sûres ?
Dans le monde de la finance, les universités françaises ont très bonne réputation. L’enseignement y est de bonne qualité, et les frais d’inscription sont très bas (170 euros pour la licence et 243 euros pour le master) car l’État prend en charge la majorité des coûts. Parmi les filières disposant du plus haut potentiel, on notera la Licence Mathématiques, la Licence Mathématiques appliquées aux Sciences Sociales (MASS) et la Licence professionnelle Économie-Gestion. Une fois la licence en poche, il est possible de se spécialiser dans l’une ou l’autre branche de la finance au moment du master. La gestion des outils financiers, la finance de marché ou la finance d’entreprise étant les trois grandes familles de spécialisation possible post-licence…
Notez toutefois que toutes les universités ne se valent pas ! Comme souvent, les meilleures universités de France sont souvent dans les grandes villes. Paris-Sud et Paris-Dauphine notamment, sont très bien cotées sur la capitale. Hors de Paris, la faculté d’économie et de gestion d’Aix-Marseille ou l’EM Strasbourg sont également très reconnues à l’échelle européenne.
Les écoles de commerce : la meilleure option ?
Voilà désormais de nombreuses années que les grandes écoles de commerce françaises semblent avoir supplanté les cursus universitaires. Si ces dernières sont plus élitistes que les universités, les promotions sont par conséquent plus réduite, notamment en raison des frais d’inscription parfois très élevés. Comptez en effet entre 7 000 et 15 000 euros de frais de scolarité annuels ! Un prix notamment justifié par la possibilité de profiter de l’enseignement de véritables professionnels du secteur et un taux d’emploi très élevé dès la réception du diplôme.
D’ailleurs, selon le classement 2022 du Financial Times, les 5 meilleures écoles de commerce du monde sont en France! À tel point que dans le secteur de la finance, ces masters pré-expérience sont désormais mondialement reconnus comme une sorte de spécialité made in France. Là encore, Paris et l’Île-de-France sont particulièrement prisées, puisqu’HEC Paris, l’École supérieure de commerce de Paris (ESCP) et l’ESSEC (Cergy-Pontoise) occupent respectivement la première, seconde et quatrième place du classement. Skema Business School et l’EDHEC Business School, toutes deux situées à Lille, viennent quant à elles compléter le top 5.
Quid de l’international ?
En raison de la mondialisation, les cursus à l’étranger peuvent également séduire les employeurs, notamment si les diplômés cherchent un poste dans de grandes entreprises ou les banques d’affaires. Ainsi, au-delà d’un bon niveau en mathématiques, une expérience à l’étranger et une maîtrise de l’anglais par exemple constitueront une bonne valeur ajoutée à votre CV.
Concernant les meilleurs cursus à l’étranger, les écoles anglaises jouissent d’une excellente réputation. Oxford et la London Business School ou la Warwick Business School par exemple, sont très bien classées. Pour les étudiants en quête d’une expérience encore plus lointaine, la business school du MIT (Etats-Unis) ou la Tsinghua University School of Economics and Management de Pékin disposent également d’un rayonnement à l’international que sauront apprécier les banques d’affaires et les très grandes entreprises internationales.
Photos : forbes.fr et cci-creuse.com