Avant d’être à la tête de quelques-unes des plus grandes entreprises du monde, ces hommes d’affaires, pour la plupart américains, ont commencé par des petits boulots plus ordinaires et… beaucoup moins glamours ! Certains ont débuté au plus bas de l’échelle sociale, pour finir tout en haut, avec des trajectoires personnelles souvent étonnantes. Le rêve américain « a dollar and a dream » dans ce qu’il a de meilleur. Démonstration avec 6 personnalités célèbres.
Warren Buffet, le livreur de journaux devenu milliardaire
Avant de devenir la deuxième personne la plus riche au monde selon le magazine Forbes (il était premier de ce même classement en 2008), l’éminent investisseur Warren Buffet, propriétaire de pas moins de 80 sociétés sans compter le reste de son catalogue d’investissement, a commencé à travailler dès l’âge de 13 ans comme livreur de journaux pour le Washington Post.
Originaire de l’État du Nebraska, le « miracle d’Omaha » n’a ensuite cessé de monter les échelons, en tant que gestionnaire de portefeuilles d’investissement rapportant des plus-values de presque 30 % en moyenne et par an. Il est aujourd’hui encore l’un des investisseurs les plus respectés, via sa société Berkshire Hattaway, à l’âge de 93 ans.
Un ex-gardien de parking et un ex-vendeur de snacks
L’actuel P-DG de Bloomberg L.P., l’illustre société de services et d’informations financières, et ancien maire de New-York, Michael Bloomberg a remboursé son prêt étudiant en travaillant comme gardien de parking. Admis dans une grande université privée du Maryland, l’actuelle huitième fortune mondiale travaillait la nuit pour payer les frais élevés liés à ses études.
Autre légende New-Yorkaise, Lloyd Blankfein, le « Chief Executive Officer » de Goldman Sachs, la banque des banques sauvée par le Trésor américain en 2008 grâce à une recapitalisation record de 700 milliards de dollars, a commencé par vendre des snacks puis des concessions au Yankee Stadium de New-York.
Richard Branson : de nourrisseur d’oiseaux à Virgin Airlines
Le fondateur du groupe Virgin, société qui regroupe de nombreuses activités comme des chaînes de distribution et des compagnies aériennes, a commencé comme éleveur d’oiseaux de compagnie dans le Grand Londres. Âgé de seulement 11 ans, Richard Branson nourrissait des perroquets avec ses amis, qu’il revendait ensuite à ses camarades de classe. L’excentrique entrepreneur britannique a depuis sponsorisé de nombreux projets aéronautiques, a lancé le fameux label de musique éponyme, et a également investi massivement dans le sport automobile. Il fait partie du club restreint des 250 personnes les plus riches au monde, et a été fait chevalier de l’Ordre de l’Empire britannique en 1999.
Un ex-vendeur de sac poubelle et un ex-employé de fast-food
L’homme d’affaires Mark Cuban a commencé à travailler en tant que vendeur de sac poubelles, à l’âge de 12 ans. La légende dit qu’il voulait s’acheter des chaussures de sport avec l’argent gagné en faisant du porte-à-porte. Il est aujourd’hui propriétaire des Dallas Maverick, cinquième plus riche club de NBA, la première ligue américaine de basket, avec une valeur financière estimée à près de 700 millions de dollars.
Autre tour de force majeur : Jeff Bezos, l’actuel DG d’Amazon, leader mondial incontesté sur le marché du commerce électronique, a commencé par préparer et vendre des hamburgers chez McDonald’s. Membre du « Big four », Amazon rachète aujourd’hui à tour-de-bras, devenant un des acteurs principaux des marchés.
Qu’en est-il de la gente féminine ?
Sans conteste, les femmes d’affaires sont les grandes absentes de ce tableau idyllique, menant de la plus basse à la plus haute marche de l’échelle sociale. Sans doute, faudra-t-il encore attendre quelques années avant d’enregistrer des trajectoires similaires chez les femmes. Autre constante : tous ces hommes, majoritairement américains – le pays de l’oncle Sam coutumier des « success-story » improbables, ont presque tous fait fortune, au moins en partie, dans l’investissement et la grande finance.