Jean-Pierre Levayer est un Directeur général qui a fait ses preuves sur le terrain pendant de nombreuses années avant d’occuper des fonctions dirigeantes.
Entré dans le monde de la banque en 1980 après une Maîtrise de sciences économiques, il a connu de nombreux métiers au sein de différentes maisons.
Jean-Pierre Levayer est ainsi passé (entre autres) par le Crédit Mutuel, le Crédit Agricole, la Caisse d’Epargne ou encore Natixis, avant d’être nommé Dg de la Banque Populaire Loire et Lyonnais (BP2L) début 2012.
L’interview
Blog Finance : Jean-Pierre Levayer, vous assurez la direction générale de la BP2L depuis 2 ans. Pouvez-vous nous expliquer les conditions de votre arrivée et votre rôle à ce poste hautement stratégique ?
Jean-Pierre Levayer :
J’étais à la tête du Directoire de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche depuis 3 ans lorsque le Conseil d’Administration de BP2L m’a élu Dg en me confiant une mission ambitieuse : concevoir et assurer le bon déploiement d’un plan de développement sur 2 ans.
Depuis mon arrivée chez BP2L, je m’efforce ainsi de poursuivre cette mission qui recouvre des domaines très variés.
Performance commerciale, organisation, optimisation financière et conformité : mon rôle est de travailler pour que la Banque Populaire Loire et Lyonnais progresse dans ces différents secteurs.
Blog Finance : Aujourd’hui, en 2014, quel constat faites-vous ? Mission accomplie ?
Jean-Pierre Levayer :
En 2013, nous avons accompli une bonne partie du chemin. Nos performances se sont améliorées et BP2L se situe aujourd’hui dans la moyenne des ratios financiers du Groupe Banque Populaire, ce qui n’était pas le cas en 2012.
Grâce à des directives claires et la mobilisation de tous, 2013 a donc été une bonne année. Nous poursuivons bien entendu nos actions. Pour poursuivre sur cette voie.
Blog Finance : Pour être efficace, vous devez travailler en binôme avec le président de BP2L, Jean Brunet-Lecomte. Pouvez-vous nous décrire votre collaboration ?
Jean-Pierre Levayer :
Comme je l’ai dit, ma nomination découle de la volonté du Conseil d’Administration, qui m’a donc accordé sa confiance pour mener à bien la mission qui m’a été donnée.
Fort de cette confiance, j’ai également la chance d’entretenir une grande complicité avec Jean Brunet-Lecomte. Nous menons la conduite du changement ensemble, sans pour autant renier ce qui qui fait l’identité même de notre banque.
Blog Finance : Justement, qu’est-ce qui caractérise BP2L ? Une banque peut-elle vraiment se différencier de ses concurrents ?
Jean-Pierre Levayer :
C’est non seulement possible mais aussi indispensable ! S’il y a bien entendu un métier de la banque commun à tous les établissements, il y a différentes philosophies et autant de partis pris. Pour BP2L, notre histoire au sein du tissu économique de la région parle d’elle-même.
En effet, nous sommes la première banque des entreprises implantées dans la région. Les professionnels représentent d’ailleurs près de 50% de notre portefeuille de clients. Alors que les autres Banques Populaires tournent plutôt autour de 60% de particuliers pour 40% de pros.
Nous participons ainsi activement au développement de notre région et cela depuis de nombreuses années. Nous supportons donc un risque plus grand, mais nous sommes bien entendu fiers d’assurer pleinement ce rôle de soutien de l’économie et de la croissance.
Blog Finance : Jean-Pierre Levayer, revenons sur votre parcours. Vous avez plus de 30 ans d’expérience dans la banque. Comment faites-vous pour rester motivé ?
Jean-Pierre Levayer :
Vous savez, je suis entré dans la banque juste après avoir obtenu ma Maîtrise. A l’époque, j’envisageais de poursuivre mes études, mais une opportunité s’est présentée et je l’ai saisie. 30 ans plus tard, je n’ai aucun regret.
J’ai débuté comme agent commercial, avant d’évoluer progressivement vers des fonctions de marketing, de management puis de développement et enfin de direction. J’ai donc pris le temps de gravir différents échelons au sein de divers établissements. Cela m’a donné de l’expérience, mais aussi une légitimité pour avancer et gagner en responsabilités.
Alors oui, mon parcours est « 100% pure banque », mais durant toute ces années j’ai tenté d’avancer en cherchant de nouveaux défis, en apprenant de nouveaux métiers, en sortant de sa zone de confort. Aujourd’hui encore, je conserve précieusement cet état d’esprit.