L’été évoque souvent les débuts d’histoires d’amour… mais parfois, c’est aussi la saison des ruptures. Et chez les ultra-riches, les séparations peuvent valoir des milliards. Certains divorces sont devenus célèbres non seulement pour leur portée médiatique, mais aussi pour leur coût financier faramineux. Tour d’horizon des divorces les plus chers, aux États-Unis comme en France.
Jeff Bezos et MacKenzie Scott : un divorce à 38 milliards de dollars
En 2019, Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, annonce son divorce d’avec MacKenzie Scott après 25 ans de mariage. Elle reçoit 4 % du capital d’Amazon, soit 38 milliards de dollars. Depuis, elle est devenue une grande philanthrope, redistribuant une partie de sa fortune à des associations à travers le monde.
Bill Gates et Melinda French Gates : une séparation à plusieurs milliards
Le couple Gates se sépare en 2021 après 27 ans de mariage. Même si aucun montant officiel n’a été divulgué, Melinda a reçu des actions de plusieurs sociétés valorisées à plus de 2 milliards de dollars dans les semaines suivant l’annonce. Le divorce s’est déroulé à l’amiable, sans grand conflit public.
Alec et Jocelyne Wildenstein : 2,5 milliards de dollars de règlement
Ce divorce explosif de 1999 oppose le milliardaire du marché de l’art Alec Wildenstein à Jocelyne, surnommée « la femme-chat » par la presse. Elle touche 1 milliard immédiatement, plus 100 millions par an pendant 13 ans : un total de 2,5 milliards, record toujours inégalé dans les tribunaux américains.
Rupert Murdoch et Anna Torv : 1,7 milliard de dollars
En 1999, après 32 ans de mariage, le magnat de la presse Rupert Murdoch divorce de la journaliste Anna Torv. Elle obtient une indemnité estimée à 1,7 milliard de dollars, dont 110 millions en liquide. Murdoch s’est remarié quelques semaines plus tard.
Et en France ? Des montants discrets mais parfois colossaux
En France, les montants sont souvent moins spectaculaires et rarement médiatisés dans le détail, en raison du respect plus strict de la vie privée. Mais certaines affaires restent dans les mémoires.
Bernard Arnault : un divorce discret et protégé
Le patron de LVMH, aujourd’hui l’un des hommes les plus riches du monde, a divorcé dans les années 1990 de sa première épouse, Anne Dewavrin. Bien que les détails financiers soient confidentiels, ce divorce a marqué un tournant dans sa vie personnelle et professionnelle, avant son remariage avec Hélène Mercier. Aucun chiffre n’a été officiellement confirmé, mais au vu de la fortune de l’homme d’affaires, la séparation a sans doute impliqué une redistribution substantielle.
Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair : un départ symbolique
Après les scandales ayant éclaboussé l’ancien directeur du FMI, son divorce avec Anne Sinclair, issue d’une grande famille de collectionneurs d’art, a mis fin à un couple puissant du paysage politico-médiatique français. Le volet financier reste confidentiel, mais les patrimoines respectifs étaient conséquents.
Vincent Bolloré : une séparation discrète mais stratégique
L’industriel et milliardaire Vincent Bolloré, très influent dans les médias, s’est séparé de son épouse Sophie quelques années après avoir consolidé ses positions dans Vivendi. Là encore, aucune information n’a filtré officiellement, mais les enjeux patrimoniaux étaient importants, notamment en lien avec la transmission à ses fils.
Derrière les chiffres vertigineux de ces divorces se cachent des enjeux financiers, stratégiques et parfois politiques. Si aux États-Unis les règlements sont publics et spectaculaires, en France, la discrétion reste de mise. Mais une chose est sûre : dans certains cas, l’amour peut coûter très cher… surtout quand il s’est construit sur un empire.
Photos : marieclaire.fr et buchinger-rubin.com
